La représentation des identités plurielles.

POLITE SOCIETY de Nida Manzoor.

Côté cinéastes, Damien Chazelle (WHIPLASH et LA LA LAND) ou alors Xavier Dolan (MOMMY et LAURENCE ANYWAYS). Je suis une grande fan des films d’animations et du point de vue de l’esthétique, j’ai adoré voir SPIDER MAN : ACCROSS THE SPIDER VERSE de Joaquim Dos Santos sur grand écran. Puis pour le citer, parce que c’est un incontournable, THELMA ET LOUISE de Ridley Scott.

Je suis une grande consommatrice de séries. Cette année, j’ai été agréablement surprise par le côté « good vibes » de TED LASSO, la représentation drôle et décalée de WE ARE LADY PARTS. Les questions d’identités abordées dans RAMY et la représentation positive d’une super-héroîne musulmane dans MISS MARVEL. Pour citer aussi des films, j’ai beaucoup aimé LE BLEU DU CAFTAN de Mariam Touzani et EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE de Dan Kwan et Daniel Scheinert.

Si j’avais la chance d’être à la tête d’un festival de cinéma, je choisirais le sujet des droits des femmes. Pour moi ce sujet est de plus en plus actuel aujourd’hui. Le fait que les femmes n’aient pas la valeur et les droits qu’elles méritent dans un endroit où il y a de l’art n’est pas un jugement que nous pouvons accepter.

Le film le plus émouvant que j’ai regardé jusqu’à présent est certainement LA LISTE DE SCHINDLER de Steven Spielberg. La performance du personnage principal est incroyable et on se laisse emporter pendant les 3 heures du film.

Je conseille à tou·tes de regarder le film CASABLANCA de Michael Curtiz. C’est devenu un classique, on se demande tout le long du film ce qu’il va se passer entre les personnages !

Le dernier film que j’ai regardé était LES FIGURES DE L’OMBRE de Theodore Melfi. Le film raconte l’histoire de trois femmes qui sont face à bien des difficultés. J’ai été impressionnée par le message très fort sur la nécessité d’avancer vers leurs objectifs malgré tout ce qu’elles rencontrent.

La thématique serait « faire mémoire ».

LE FEU FOLLET de Louis Malle. J’ai vu ce film pour la première fois il y a 6 ans. Dès que j’y pense les émotions ressurgissent et je me surprends à être autant touchée par son propos que lors du premier visionnage.

HOW TO SAVE A DEAD FRIEND de Marusya Syroechkovskaïa est définitivement un documentaire que je conseillerais. Je le trouve très actuel par son propos, novateur par sa forme et terriblement touchant. On ne ressort pas de la séance indemne. J’aime l’idée qu’un film nous change et nous offre de nouvelles perspectives sur nous et le monde qui nous entoure.

J’ai été surprise par le film de Thomas Cailley LE RÈGNE ANIMAL. Les mots science-fiction et film français font rarement bon ménage mais ici, l’histoire et fascinante et le récit est vraiment porté par le jeu d’acteur. J’ai également adoré le documentaire LES ANNÉES SUPER 8 réalisé par Annie Ernaux et son fils. Il m’a vraiment bouleversé, Annie Ernaux se remémore le passé sur un fond d’images d’archives tournées avec la caméra Super 8 familiale. On y découvre son histoire, son point de vue sur cette époque, ses questionnements sur son rôle de femme, épouse, mère et transfuge de classe. On ne peut être que troublé·e et impressionné·e par la liberté et la poésie de son phrasé.

J’en ferai un festival dédié au cinéma des réalisatrices à petit budget afin de promouvoir leur travail et leur permettre de s’exprimer à un plus grand nombre.

Il y en a beaucoup ! Mais si je devais en choisir un qui continue à résonner en moi aujourd’hui ça serait THE TRUMAN SHOW. Je trouve que ce film est encore très actuel. Je l’ai vu alors que j’étais encore petite et je garde encore ce sentiment doux amer à chaque fois que je le regarde.

Du côté belge, j’ai eu la chance de voir SE DIT D’UN CERF QUI QUITTE SON BOIS, le premier film de Salomé Crickx qui m’a époustouflée pour son originalité et son habilité dans sa mise en scène à mêler l’absurde au tragique. S’il y a bien une cinéaste à suivre c’est elle.

Je suis un peu en retard je crois mais j’ai découvert la série FLEABAG de récemment que je suis en train de dévorer. J’ai eu le plaisir aussi de voir LINDA VEUT DU POULET de Sébastien Laudenbach et Chiara Malta au FIFF Namur que je recommande !

Un festival du low budget, réservé aux films qui se font avec presque rien !

Je crois que REQUIEM POUR UN MASSACRE de Elen Klimov est de loin le film qui m’a fait ressentir le plus de choses, pas des choses positives, mais des choses quand même.

SORGOÏ PRAKOV : MY EUROPEAN DREAM de Rafaël Cherkaski, c’est mon film préféré ! Ce n’est pas facile à regarder mais ça en vaut la peine.

La série HOW TO WITH JOHN WILSON. Un style très unique, on sent l’influence de Nathan Fielder en producteur.

Si j’étais à la tête d’un festival, ma thématique serait sur le physique, tout ce qui est discriminant envers des personnes avec des couleurs de peau différentes, des morphologies – surtout des morphologies – différentes ou même quelque que soit la différence qui fait que c’est justement malheureusement considéré comme une différence.

Le film qui m’a le plus touché récemment c’est JE VERRAIS TOUJOURS VOS VISAGES de Jeanne Herry, parce que la thématique d’avoir retourné les situations étaient super intéressantes, et surtout très touchantes.

Un film à voir absolument pour moi c’est THE TRUMAN SHOW de Peter Weir parce qu’il retourne le cerveau et qu’il est incroyable !

Mes dernières découvertes du moment sont déjà toutes les sorties du moment (BARBIE de Greta Gerwig, UNE ANNÉE DIFFICILE de Olivier Nakache et Éric Toledano…) et j’ai découvert récemment FANTASTIC MR. FOX de Wes Anderson, qui est super bien fait !

Un festival sur l’expérimentation et le cinéma expérimental.

MOMMY de Xavier Dolan.

HOW TO SAVE A DEAD FRIEND de Marusya Syroechkovskaïa est définitivement un documentaire que je conseillerais. Je le trouve très actuel par son propos, novateur par sa forme et terriblement touchant. On ne ressort pas de la séance indemne. J’aime l’idée qu’un film nous change et nous offre de nouvelles perspectives sur nous et le monde qui nous entoure.

J’ai été surprise par le film de Thomas Cailley LE RÈGNE ANIMAL. Les mots science-fiction et film français font rarement bon ménage mais ici, l’histoire et fascinante et le récit est vraiment porté par le jeu d’acteur. J’ai également adoré le documentaire LES ANNÉES SUPER 8 réalisé par Annie Ernaux et son fils. Il m’a vraiment bouleversé, Annie Ernaux se remémore le passé sur un fond d’images d’archives tournées avec la caméra Super 8 familiale. On y découvre son histoire, son point de vue sur cette époque, ses questionnements sur son rôle de femme, épouse, mère et transfuge de classe. On ne peut être que troublé·e et impressionné·e par la liberté et la poésie de son phrasé.